Dans l’un de ses récents commentaires les plus virulents, le président américain Joe Biden a exprimé son désaccord avec la stratégie militaire de Netanyahu à Gaza. Dans une interview avec Univision, il a suggéré qu’il croyait que l’approche de Netanyahu était une « erreur ». L’Israël se prépare à défendre son niveau d’aide humanitaire à Gaza menacé de famine devant la Cour suprême.
Au cours de l’entretien, Biden a également appelé à un arrêt des hostilités et à un accès total à la nourriture et aux médicaments à Gaza au cours des huit prochaines semaines. Malgré ces appels, le cabinet de sécurité de Netanyahu a tenu une réunion mardi soir pour discuter du potentiel d’une trêve alors que des frappes mortelles se poursuivent à Gaza.
Les pays médiateurs - Qatar, Égypte, États-Unis - ont présenté dimanche une nouvelle proposition de trêve en trois étapes. Celle-ci implique une trêve de six semaines, la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de 800 à 900 Palestiniens incarcérés par Israël, l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour et le retour des résidents déplacés de la bande de Gaza au nord.
Israël fait face à une pression croissante de la part de la communauté internationale pour permettre un accès plus important à l’aide à Gaza. Cinq ONG ont soumis une demande à la Cour Suprême israélienne pour que les autorités respectent leurs obligations en tant que puissance occupante en fournissant l’aide nécessaire à la population civile. Le gouvernement a jusqu’au 10 avril pour répondre aux questions sur cette aide humanitaire à Gaza.
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