Cary Grant, de son vrai nom Archibald Alexander Leach, demeure une figure emblématique du cinéma hollywoodien. Révélé par sa prestance et son charme inégalé, il a marqué l’industrie à travers des films variés allant de la comédie "L’Impossible Monsieur Bébé" à des thrillers comme "Les Enchaînés". Sa capacité à transcender les genres lui a valu l’admiration d’Alfred Hitchcock, qui le considérait comme son acteur préféré.
La relation entre Grant et Hitchcock mérite une attention particulière. Ensemble, ils ont réalisé des classiques tels que "Soupçons", "La Main au collet", "Les Enchaînés" et "La Mort aux trousses". "La Main au collet", sorti en 1955, met en scène Grant aux côtés de Grace Kelly dans une performance inoubliable, une rencontre glamour immortalisée par la French Riviera.
Derrière cette façade publique de l’homme irrésistible se cache un passé tourmenté. Son enfance fut marquée par la disparition tragique de son frère et l’internement secret de sa mère, événements qui condamnèrent longtemps sa quête de bonheur personnel. Un vide persistant qu’il tenta tardivement de combler grâce à une thérapie sous LSD, dans les années 1950.
Malgré ses cinq mariages, dont le quatrième avec Dyan Cannon donnant naissance à sa fille Jennifer, Cary Grant ne trouva véritablement la sérénité qu’à la fin de sa vie. Cette paix, jusqu’alors fuyante, il la trouva auprès de sa cinquième épouse, Barbara Harris, épousée quelques années avant sa mort, en 1986.
Le documentaire "Cary Grant : de l’autre côté du miroir", diffusé par Arte, propose une introspection unique et émotive sur la vie de cette star complexe. Agrémenté d’archives personnelles et de témoignages émouvants, il lève le voile sur les facettes méconnues de celui que beaucoup cherchaient à être, mais que lui-même avait du mal à reconnaître complètement.
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