Une série de crues subites a frappé la province de Baghlan dans le nord de l’Afghanistan, causant la mort d’au moins 311 personnes. Ce bilan provisoire, communiqué le samedi 11 mai par le Programme alimentaire mondial (PAM), révèle l’ampleur de ces inondations catastrophiques.
Le ministère de la Défense a annoncé le lancement des activités de distribution de nourriture, de médicaments et de kits de premiers soins aux victimes. Grâce à l’amélioration des conditions météorologiques, l’armée de l’air a commencé à évacuer les résidents et à transporter plus d’une centaine de blessés dans les hôpitaux.
Face à cette catastrophe naturelle, un état d’urgence a été instauré dans les régions touchées par des rivières de boue ayant englouti des milliers d’habitations et d’hectares de cultures.
Cette saison de pluies inhabituellement intense a également provoqué des perturbations majeures dans d’autres provinces, telles que Ghor et Badakhchan. Ces provinces afghanes sont particulièrement sensibles aux changements climatiques, ce qui engendre des pertes financières considérables.
Zabihullah Mujahid, le porte-parole du gouvernement, a exprimé la profonde compassion des autorités pour les victimes de ces inondations. Il a également mentionné d’autres morts dans plusieurs provinces du pays.
Au-delà des pertes humaines dévastatrices, ces inondations ont également causé des dommages considérables à l’agriculture, une source de subsistance vitale pour près de 80% de la population afghane. L’Afghanistan connaît depuis longtemps les effets du changement climatique et figure parmi les pays les moins préparés à y faire face, malgré sa contribution minime aux émissions de gaz à effet de serre.
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