Le 19 décembre, le gouvernement français a activé pour la première fois le statut de « calamité naturelle exceptionnelle » à Mayotte, gravement touchée par le cyclone Chido. Avec des vents dépassant 220 km/h, Chido a provoqué des destructions majeures dans l’archipel, faisant au moins 31 morts et 1 373 blessés. Ce nouveau dispositif, créé pour les territoires d’outre-mer, permet une gestion plus rapide de la crise en allégeant certaines procédures administratives et en garantissant une réponse immédiate des autorités locales et nationales.
Immédiatement, le gouvernement a bloqué les prix des produits de consommation courante pour éviter la spéculation dans un contexte de pénurie. Emmanuel Macron s’est rendu sur place, accompagné de secouristes et de plusieurs tonnes de fret alimentaire et sanitaire. La réponse rapide devient cruciale, avec des infrastructures comme l’alimentation en eau et électricité encore partiellement endommagées.
Tandis que Mayotte se remet péniblement du cyclone, la Côte d’Azur vit sous la menace de séismes potentiellement dévastateurs. Deux tremblements récents de plus de 3 sur l’échelle de Richter rappellent l’activité sismique de cette région, susceptible de connaître des secousses supérieures à 6. Les municipalités, comme Cannes et Saint-Raphaël, prennent des mesures préventives en organisant des exercices d’alerte tsunami pour s’assurer que la population soit préparée.
Le dispositif de « calamité naturelle exceptionnelle » provient de la loi 3DS et vise à centraliser et simplifier les démarches administratives post-catastrophes. En présumant la condition d’urgence, il permet d’actionner rapidement des mesures dérogatoires telles que la réquisition de biens ou la passation accélérée de marchés publics pour la restauration des services essentiels. Cette approche montre la volonté du gouvernement de répondre efficacement aux crises, tout en assurant la sécurité juridique des actions entreprises.
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