L’annonce de la mort de plus de 110 personnes lors d’une distribution de nourriture à Gaza a suscité une forte réprobation de la communauté internationale. La réaction la plus tranchée est venue du président français Emmanuel Macron qui a exprimé son indignation le vendredi 29 février.
"La situation à Gaza est dramatique. Toutes les populations civiles doivent être protégées", a écrit le président français sur les réseaux sociaux, exprimant par la même occasion sa réprobation des tirs qui ont visé des civils et demandant le respect du droit international.
Macron n’a pas été le seul à réagir. Le ministre français des Affaires étrangères a également appelé à une enquête indépendante pour déterminer les circonstances de ce drame. Stéphane Séjourné a insisté sur la nécessité d’une explication et a déclaré que si ces actions étaient qualifiées de crimes de guerre, la justice devrait se prononcer.
Le drame a éveillé la colère de la communauté internationale. Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se dit "choqué" et plaide pour une "enquête indépendante efficace". Les États-Unis ont également exigé des réponses d’Israël.
La diplomatie européenne, dirigée par Josep Borrell, a qualifié les événements de "nouveau carnage". L’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats Arabes Unis ont condamné "les tirs des forces d’occupation israéliennes contre des civils innocents". La Turquie a même dénoncé un "crime contre l’humanité".
L’incident qui s’est produit lors d’une distribution alimentaire à Gaza jeudi dernier a été extrêmement violent, avec une foule affamée se ruant sur des camions d’aide, entraînant une bousculade massive. Selon le Hamas, plus de 110 personnes ont été tuées et 760 blessées.
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