Mise à jour il y a 17 minutes, cinq personnes se retrouvent blessées suite à l’explosion de débris de missiles russes à Kiev ce lundi. Selon Serguiï Popko, chef de l’administration militaire de Kiev, l’ennemi a lancé deux missiles balistiques depuis la Crimée temporairement occupée. Les deux missiles ont été interceptés et détruits par la défense ukrainienne, causant néanmoins des dégâts et des blessures en raison de la chute de débris. Cette attaque marque la troisième en seulement cinq jours sur la capitale, suite à une intensification notable des frappes russes.
L’attaque de ce jour n’est que la dernière des assauts russes qui ont gravement perturbé les infrastructures ukrainiennes. Le ministre ukrainien de l’Energie, Guerman Guerachtchenko, a relevé des "dégâts en milliards" suite à "la plus grosse attaque russe" contre le réseau énergétique depuis le commencement de l’invasion.
Outre les questions d’infrastructures, les conséquences humaines sont elles aussi importantes. Selon les autorités ukrainiennes, deux des blessés ont dû être transportés à l’hôpital, et une adolescente est comptée parmi les victimes. Au-delà du bilan physique, l’escalade du conflit impacte également les relations diplomatiques. L’ambassadeur de Russie en Pologne a, par exemple, refusé de se rendre à une convocation officielle où les autorités polonaises envisageaient de lui demander des explications concernant une violation par un missile russe de l’espace aérien polonais.
En parallèle de la guerre, la question des prisonniers politiques reste d’actualité. L’épouse de Vladimir Kara-Mourza, opposant russe emprisonné, se dit favorable à un échange de prisonniers quand des vies humaines sont en jeu. Cette proposition fait écho à des méthodes de libération de dissidents utilisées à l’époque soviétique.
Donnez votre avis !