Dans un contexte de guerre qui perdure depuis plus de 1000 jours, les pertes russes en Ukraine demeurent une inconnue difficile à chiffrer. Toutefois, une information poignante a émergé : Anna Tsivilyova, vice-ministre russe de la Défense et cousine de Vladimir Poutine, a révélé que 48 000 soldats russes sont portés disparus. Des milliers de familles en détresse demandent des tests ADN pour retrouver leurs proches. Bien que ces chiffres reflètent uniquement des plaintes et non la totalité des pertes, ils constituent l’un des rares aveux divulgués par le gouvernement russe depuis le début du conflit.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué vivement le manque de soutien des institutions internationales, telles que les Nations unies et la Croix-Rouge, pour le rapatriement des prisonniers de guerre ukrainiens détenus en Russie. Tandis que des milliers de soldats et civils ukrainiens restent captifs, Kiev réclame aussi le retour de près de 20 000 enfants déportés par Moscou. Malgré quelques échanges de prisonniers effectués, notamment grâce à la médiation émiratie, la situation demeure critique pour les familles séparées par le conflit.
Lors de la réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Malte, les échanges se sont envenimés. Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a accusé l’Occident d’avoir ravivé une nouvelle guerre froide pouvant dégénérer en conflit ouvert. Cette réunion marquait sa première visite en Europe depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Les accusations de Lavrov ont été vivement contestées par ses homologues occidentaux, dont Antony Blinken, qui l’a critiqué pour sa ’désinformation’ sur la situation en Ukraine.
Le sommet de l’OSCE a été le théâtre de tensions diplomatiques accrues. Le ministre polonais des Affaires étrangères a catégoriquement refusé de partager la table avec Lavrov, le qualifiant de menteur sur les raisons de l’invasion russe. Andriï Sybiga, chef de la diplomatie ukrainienne, a qualifié Lavrov de ’criminel de guerre’, soulignant que l’Ukraine continue de lutter pour son droit à exister. Les discussions à Malte ont mis en lumière l’isolement de la Russie sur la scène internationale et la détermination des États occidentaux à soutenir l’Ukraine dans sa quête de paix et de sécurité.
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