L’hostilité entre le Hezbollah et Israël a culminé en un affrontement violent à la frontière libano-israélienne, jeudi 9 mai. Active depuis le 8 octobre, cette frontière a été le théâtre de brutaux combats qui ont entraîné la mort de quatre personnes du côté libanais, y compris trois combattants du Hezbollah. Ceci porte le bilan à cinq combattants chiites abattus en moins d’un jour, ajoutant aux trois membres du Jihad islamique dans la Palestine, qui ont rencontré le même sort dans le sud du Liban.
Les derniers événements ont vu un déploiement massif de puissance de feu de la part du Hezbollah et d’Israël, inégalé depuis le début du conflit en octobre. Israël a effectué trois bombardements aériens jeudi, dont une attaque sur un véhicule transportant des membres présumés du Hezbollah. Le véhicule, circulant hors de la zone frontalière, a été complètement détruit. L’armée israélienne a également visé six autres objectifs le long de la frontière avec de l’artillerie.
En réponse, le Hezbollah a lancé des missiles al-Burkane, armés d’une charge explosive de 300 kg, contre une base militaire en Galilée. Le parti dirigé par Hassan Nasrallah a déclaré avoir organisé quatre autres attaques de roquettes et de missiles guidés contre diverses positions militaires et infrastructures. Une base de commandement de l’armée israélienne a également été visée par un drone kamikaze.
Les récents événements illustrant une escalade alarmante dans les affrontements à la frontière libano-israélienne. Le crescendo a été atteint mercredi 8 mai avec une journée marquée par onze attaques du Hezbollah et vingt attaques de l’armée israélienne.
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