Le traumatisme généré par l’attentat terroriste du vendredi 22 mars à Moscou, revendiqué par l’État Islamique (EI), a eu un écho important en France. En réaction à cet événement, un conseil de défense a été convoqué à l’Élysée ce dimanche pour discuter de la menace terroriste grandissante. Ce contexte tendu est accentué par la programmation des Jeux Olympiques dans quatre mois et la recrudescence des menaces visant des établissements scolaires. Suite à ce conseil, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé une intensification du niveau d’alerte sous le dispositif Vigipirate.
Lundi, depuis la Guyane, Emmanuel Macron a confirmé, sur la foi des renseignements collectés, que l’attaque de Moscou avait été orchestrée et exécutée par une faction de l’État Islamique. L’EI-K au Khorassan, actif surtout en Afghanistan, au Pakistan et en Asie centrale, semble impliqué dans cet attentat selon le chef de l’État. En raison de son ampleur et de ses intentions, la posture de Vigipirate a été rehaussée.
De retour à Paris, Gabriel Attal a précisé cette menace lors d’une visite à la gare Saint-Lazare. Selon lui, le danger qui émane du terrorisme islamiste est sérieux, palpable, et constant. Il a aussi promis une mobilisation totale afin de l’éradiquer, avec le déploiement de forces de sécurité exceptionnelles partout en France.
Le chef du gouvernement a également annoncé que, suite à l’élévation du niveau de Vigipirate, 4 000 militaires supplémentaires seront déployés, s’ajoutant aux 3 000 déjà opérationnels dans le cadre de l’opération Sentinelle. Il a affirmé que la lutte contre le terrorisme se faisait sans complaisance. Gabriel Attal a également partagé que pas moins de 45 projets d’attentats avaient été déjoués depuis 2017 et a exprimé une détermination inébranlable face au terrorisme.
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