Le rapport récent du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme repousse les relations déjà tendues entre l’ONU et Israël. Le rapport publié le 8 mars porte sur les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Le rapport dénonce que la création et l’expansion des colonies israéliennes « équivalent au transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu’il occupe » et « de tels déplacements peuvent être qualifiés de crime de guerre, entraînant la responsabilité pénale individuelle des personnalités impliquées ». Le document couvre la période de novembre 2022 à fin octobre 2023.
Le rapport souligne que « la violence des colons et les violations relatives aux implantations ont atteint des niveaux terrifiants, risquant de rendre impossible l’établissement d’un État palestinien viable ». En complément, il est mentionné que les intentions d’Israël de construire 3 476 logements supplémentaires pour les colons à Maale Adoumim, Efrat et Kedar, vont à l’encontre du droit international.
La France et l’Espagne ont publiquement condamné ces projets d’expansion de colonies en Cisjordanie. Ils ont exhorté le gouvernement israélien à revenir sur cette décision jugée « inacceptable, illégale et irresponsable ». Par ailleurs, des manifestations violentes ont éclaté en Cisjordanie depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
Alors que plus de 490 000 personnes vivent actuellement dans des colonies en Cisjordanie, jugées illégales du point de vue du droit international, l’ambassade d’Israël à Genève a accusé l’ONU d’ignorer les victimes israéliennes sans aborder les accusations sur le fond.
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