Depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, Donald Trump, président élu des États-Unis, a récemment annoncé son intention d’engager des discussions avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour arrêter ce qu’il qualifie de « carnage » en Ukraine. Sa proposition de mettre fin à la guerre, bien qu’ambitieuse, reste vague. Alors que la communauté internationale s’inquiète, aucune stratégie claire n’a été présentée, augmentant les craintes que Trump puisse privilégier des concessions préjudiciables pour Kiev.
Sur le terrain, la situation reste tendue. Vladimir Poutine a affirmé que ses troupes ont conquis 189 localités ukrainiennes en 2024, revendiquant une « initiative stratégique » sur l’ensemble de la ligne de front. Le conflit a également été marqué par l’implication de la Corée du Nord aux côtés des forces russes, un développement qualifié de « dangereux » par les États-Unis et leurs alliés, craignant une escalade supplémentaire.
L’Europe reste méfiante vis-à-vis des intentions de Donald Trump. Le chef de la diplomatie polonaise a souligné que c’est la Russie qui devrait être « forcée » à négocier, soulignant l’inquiétude que Trump ne pousse l’Ukraine à des compromis disproportionnés. L’enjeu est d’aider l’Ukraine à renforcer sa position avant d’éventuelles négociations, garantissant ainsi que l’agresseur soit incité à faire des compromis.
Face à la situation critique, la Norvège a annoncé une aide de 230 millions d’euros à la marine ukrainienne pour défendre la mer Noire. Cet engagement financier est destiné à protéger les infrastructures ukrainiennes et à soutenir les exportations cruciales de céréales par voie maritime. Ces efforts illustrent l’engagement international à soutenir l’Ukraine, malgré les avancées significatives de l’armée russe.
Alors que Donald Trump s’apprête à prendre ses fonctions, la communauté internationale attend avec impatience ses prochaines actions concernant le conflit ukrainien. Sa politique étrangère face à une situation aussi complexe testera ses compétences diplomatiques et déterminera s’il parviendra à maintenir l’équilibre entre pression internationale et ambitions de paix.
Donnez votre avis !