La métropole de Dubaï est toujours aux prises avec des difficultés majeures après les pluies extrêmes qui se sont abattues sur plusieurs pays du Golfe. Les immenses autoroutes ont été inondées, les écoles fermées et le trafic aérien massivement perturbé par cet événement sans précédent. Les Émirats arabes unis ont enregistré mardi une quantité de pluie qui équivaut à près de deux ans de précipitations pour ce pays désertique, soit 254 millimètres en une seule journée.
Malgré le retour du soleil, le trafic sur les autoroutes à six voies est encore ralenti par des tronçons submergés par les eaux. Les voyageurs ont été invités à éviter l’aéroport de Dubaï, le plus fréquenté du monde en terme de trafic international, sauf en cas d’absolue nécessité. Les difficultés d’accès à l’aéroport ont également contraint la célèbre compagnie aérienne Emirates à suspendre le check-in, des routes étant toujours bloquées et certains services de métro suspendus.
Une personne est au moins décédée dans l’émirat de Ras el-Khaïmah, son véhicule ayant été emporté par les eaux. Le président des Emirats, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, lors d’une intervention télévisée, a ordonné aux autorités d’évaluer rapidement les dégâts sur les infrastructures à travers le pays et de limiter les dégâts causés. Les habitations encore privées de courant illustrent l’ampleur des répercussions de ce phénomène météorologique sans précédent.
Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l’Imperial College de Londres, ces « pluies meurtrières et destructrices » ont probablement été exacerbées par le « changement climatique induit par l’homme ». Ce phénomène météorologique extrême met en exergue l’adaptation nécessaire à cette nouvelle réalité climatique.
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