Le théâtre de la crise s’intensifie avec une pression accru sur le Congrès américain concernant le déblocage de 60 milliards de dollars pour soutenir la capitale ukrainienne, Kiev. Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, a insisté sur l’impératif de cet accord lors d’un briefing à Bruxelles. « Il est crucial que le Congrès américain se mette d’accord sur la poursuite du soutien à l’Ukraine dans un avenir proche », a-t-il souligné.
Le soutien à Kiev ne relève pas de l’humanitaire, mais plutôt d’une question de sécurité à l’échelle mondiale. « Une victoire russe nous affaiblirait et encouragerait non seulement Moscou, mais aussi la Chine, l’Iran et la Corée du Nord », a prévenu le chef de l’Alliance atlantique.
La situation aux États-Unis est également source d’inquiétude pour Dmytro Kouleba. Il dénonce l’incapacité du Congrès à voter depuis des mois un financement essentiel à Kiev face à l’agression russe.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kouleba, a exhorté l’Union européenne à intensifier rapidement les livraisons d’obus d’artillerie. Kiev a désespérément besoin de ces munitions pour repousser les attaques russes.
Joe Biden a pointé du doigt Donald Trump qui, selon lui, a « manipulé » le Parti républicain pour bloquer toute réforme de la politique migratoire et toute aide supplémentaire à l’Ukraine.
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