L’Europe est en état d’alerte face à une possible extension du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Le climat est tendu et une atmosphère d’inquiétude se dessine, notamment face à la posture menaçante de Vladimir Poutine et au désengagement de Donald Trump envers l’Union européenne. Ce dernier, insinuant que l’Europe devrait prendre en charge davantage sa défense, a poussé les responsables politiques et militaires européens à redéfinir leurs plans stratégiques.
Le message est clair : l’Europe doit être prête à affronter une éventuelle menace militaire. L’Union européenne vise un investissement militaire de 2% du PIB pour chaque État membre. L’Espagne, actuellement à 1,3%, sous la gouvernance du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, s’emploie à rattraper ce retard en augmentant son budget militaire de 19,3% cette année.
Le retour du service militaire en Espagne est une autre piste évoquée par certains responsables militaires européens. Interrogé à ce sujet, le Premier ministre espagnol a évoqué sa propre expérience, la qualifiant de "perte de temps". Par ailleurs, le coût élevé de la réintroduction du service militaire, qui nécessite des réformes structurelles et des achats d’équipements, pourrait s’avérer rédhibitoire.
Enfin, au-delà des questions de défense, l’Europe craint également l’influence de la Russie sur le paysage politique européen. En Espagne, le parti de Vox est suspecté d’être liée à Moscou. Dans un contexte alambiqué, le Premier ministre espagnol doit jongler entre défense nationale et manœuvres politiques complexes.
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