Notre chronique "Sans filtre" de cette semaine est dirigée par Mémona Hintermann, la célèbre grand reporter et ancienne membre du CSA.
Devant une polémique grandissante et défavorable à l’Élysée, il était devenu essentiel de dissiper le voile d’incompréhension qui planait sur le pays. Le devoir d’éclaircissement a reposé sur Sébastien Lecornu, fidèle bras droit d’Emmanuel Macron et chargé du dossier complexe de l’implication française dans le conflit ukrainien. Dans un entretien vendredi, l’homme d’État a tenté de rassurer les citoyens inquiets : la France n’enverra pas de troupes de combat en Ukraine, contrairement aux déclarations récentes du président.
Malgré l’absence de troupes au sol, la France accentue sa présence physique en Ukraine. C’est un secret de polichinelle. La France est déjà engagée à soutenir les Ukrainiens de manière plus substantielle, en aidant à la réparation et à la production de matériel militaire. De plus, la guerre stimule l’économie intérieure grâce à une production accrue d’armement.
D’un autre côté, cette situation est loin d’unir le pays. L’Élysée a semé un certain trouble au sein de l’opinion publique française et des tensions sont palpables dans les instances politiques. Vladimir Poutine, au Kremlin, doit savourer ces divisions provoquées par le discours présidentiel. La question reste donc pendante : jusqu’où la France s’impliquera-t-elle dans le conflit ukrainien ?
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