C’est un premier pas réussi en direction des engagements pris lors de la COP28 sur les énergies fossiles. En décembre 2023, lors de cette réunion internationale à Dubaï, des engagements sans précédent avaient été pris sur la transition énergétique, particulièrement nécessaires au vu de l’impact majeur de ces combustibles sur le réchauffement climatique.
Le mardi 30 avril, les ministres du climat, de l’énergie et de l’environnement du G7 ont amorcé la concrétisation pratique de ces engagements. Leur décision ? Mettre fin à l’opération de leurs centrales à charbon avant 2035, durant la première moitié des années 2030. Une telle démarche représente une avancée majeure pour le climat étant donné que le charbon est l’une des sources d’énergie les plus polluantes.
Ce progrès a été obtenu après de longues discussions, notamment avec le Japon, seul pays du G7 sans plan réel de transition énergétique, le charbon représentant pour ce dernier un tiers de sa production électrique. Les autres pays du G7 ont tous déjà fixé leurs échéances de transition, de 2024 pour le Royaume-Uni, à 2035 pour les États-Unis. Toutefois, malgré cette avancée, des défis importants restent à relever dans la transition vers des sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement, en particulier en ce qui concerne l’abandon du pétrole et du gaz.
Cette résolution historique du G7 envoie un signal fort aux autres pays,. Notamment à ceux du G20, désormais attendus pour prendre des mesures similaires. En particulier, la Chine, en tant que premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, et qui compte pour deux tiers dans les nouvelles installations de charbon dans le monde, est particulièrement attendue. Le G7 espère donc que cette décision pourra stimuler des engagements similaires chez les autres acteurs mondiaux.
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