Un nouveau bilan dévastateur de la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine depuis plus de deux ans a été dressé par les enquêteurs des Nations Unies vendredi dernier. Ce rapport se focalise sur l’augmentation du nombre de civils tués, les personnes torturées, les violences sexuelles, qui relèvent de crimes de guerre et le pillage de biens culturels.
La commission d’enquête créée par le Conseil des droits de l’homme a trouvé de nouvelles preuves montrant que les autorités russes ont violé les lois humanitaires internationales. Ces résultats sont tirés de 16 nouvelles visites en Ukraine et des interviews menées auprès de 816 personnes afin d’établir les faits. Le rapport insiste sur le fait que le nombre et la gravité des violations et des crimes sont préoccupants et ont des impacts considérables sur les victimes et les communautés touchées.
De nouveaux éléments de preuve viennent renforcer les conclusions de la Commission, mettant en lumière une torture généralisée et systématique par les autorités russes en Ukraine et en Russie, avec un mépris flagrant de la dignité humaine. Les enquêteurs ont noté les traumatismes physiques et mentaux à long terme que subissent ces victimes.
Le rapport détaille aussi le sort d’objets culturels et d’archives dans les territoires occupés. Une enquête spécifique a été menée sur la ville de Kherson, où d’importantes quantités d’objets du Musée d’art régional et des archives ont été emportées en Crimée, annexée en 2014 par Moscou. Ainsi, l’Ukraine se fait déposséder de ses biens, ce qui constitue un crime de guerre.
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