L’Organisation mondiale de la santé a rapporté mardi que le renouvellement des hostilités à grande échelle lancées par Moscou le 10 mai dans la région ukrainienne de Kharkiv a provoqué le déplacement de plus de 14.000 personnes. Le Dr Jarno Habicht, représentant de l’OMS en Ukraine, a annoncé lors d’une conférence de presse que « Plus de 14.000 personnes ont été déplacées en quelques jours, et près de 189.000 autres sont toujours à moins de 25 kilomètres de la frontière avec la Russie, faisant face à des risques majeurs du fait des combats actifs ».
En parallèle, une attaque de drone ukrainien a tué une femme et blessé trois autres personnes dans la région russe de Belgorod, frontalière avec l’Ukraine. Le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, a indiqué que « Un véhicule circulant avec une personne au volant et trois passagers a été visé par un drone-kamikaze. Malheureusement, une femme a succombé à ses blessures sur les lieux de l’explosion ». Le mari de la femme tuée, sa belle-mère et son beau-père ont été hospitalisés avec des blessures.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a souligné lors de sa visite surprise à Kiev que l’Ukraine a « besoin de toute urgence » d’une défense aérienne renforcée face aux frappes aériennes russes dans la région de Kharkiv.
De nouvelles révélations ont vu le jour sur les interventions étrangères dans le conflit. Neuf personnes accusées d’actes de sabotage au nom des services de renseignement russes ont été arrêtées en Pologne, selon le Premier ministre Donald Tusk. Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a de son côté appelé à permettre à l’Ukraine d’utiliser des armes fournies par les occidentaux pour frapper la Russie. Face à ces développements, la Russie a intensifié sa conquête en annonçant lundi la prise du village de Bilogorivka, l’un des derniers qui lui résistaient dans la région ukrainienne de Lougansk
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