L’escalade verbale a atteint un nouveau sommet ce vendredi 22 mars. Depuis Bruxelles, le président français Emmanuel Macron a vivement critiqué les propos récents de hauts responsables russes à l’encontre de son pays. Au coeur de cette tempête verbale, les déclarations du vice-président de la Douma russe, Piotr Tolstoï, menaçant de mort les militaires français présents en Ukraine et moquant l’orientation sexuelle du premier ministre français, Gabriel Attal.
La riposte de Macron annonçe une révolution dans la gestion des relations avec Moscou. Sa réplique contre le discours agressif du Kremlin pourrait être le prélude à une nouvelle stratégie présidentielle.
Depuis l’annonce fin février par le président français de l’éventualité d’une intervention militaire en Ukraine, la rhétorique s’est durcie. Emmanuel Macron a été traité de "lâche" par Dmitri Medvedev, numéro deux du conseil de sécurité, avec des menaces de "déchiqueter les membres du gouvernement français" en cas d’intervention en Ukraine - aujourd’hui rebaptisée "Néonaziland" par les autorités russes.
Les attaques ne se limitent pas à la rhétorique. Outre la diffusion de désinformation, Moscou orchestre aussi des opérations de cybernétiques de grande ampleur. Cette nouvelle forme de "cyberguérilla" cible principalement les infrastructures publiques et les entreprises du secteur de la défense.
Face à ces agressions, la diplomatie française ne reste pas inactive. Les manipulations et les fausses informations du Kremlin sont fermement condamnées. Cette guerre informationnelle est également alimentée par des réseaux pro-Trump qui amplifient tout propos hostiles en provenance de Moscou.
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