Le mouvement islamiste libanais, le Hezbollah, a déclaré ce mercredi 27 mars avoir effectué une attaque de missiles en direction du nord d’Israël, une représaille suite à une attaque nocturne attribuée à l’État hébreu contre un village frontalier, coûtant la vie à sept ’secouristes’.
Un autre groupe islamiste libanais, la Jamaa Islamiya, avait précédemment signalé la perte de sept ’secouristes’, abattus lors d’une attaque aérienne israélienne contre leur poste d’urgence à Habariyeh, près de la frontière. La Jamaa Islamiya et d’autres entités libanaises gèrent des centres de santé et des opérations d’urgence.
Accusant Israël d’avoir commis un ’massacre’, le Hezbollah a répliqué en lançant une série de roquettes vers la ville israélienne de Kyriat Shmona. Par ailleurs, l’armée israélienne affirme avoir visé un complexe militaire abritant un ’important terroriste’ préparant des attaques contre Israël.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre, entre le Hamas dans la Bande de Gaza et Israël, le Hezbollah et d’autres groupes alliés ont engagé un échange de tirs quasi quotidien avec les forces israéliennes le long de la frontière sud du Liban. Israël a intensifié ses bombardements sur le sol libanais, ciblant spécifiquement des officiels du Hezbollah et du Hamas.
Le bilan humain s’alourdit au Liban avec au moins 338 morts, principalement des combattants du Hezbollah mais aussi 57 civils selon le décompte de l’AFP. La violence a également entraîné le déplacement de milliers de personnes dans le sud du Liban et dans le nord d’Israël.
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