En réponse à l’offensive iranienne par drones et missiles survenu le 13 avril, Israël a orchestré une riposte tôt le vendredi 19 avril. Téhéran a tenté de minorer l’impact de cette contre-attaque dont la nature et les détails n’étaient toujours pas établis vendredi matin. Des détonations ont été rapportées près d’Ispahan, une ville qui héberge divers sites militaires, y compris nucléaires et balistiques.
Un résident d’Ispahan a confié au Monde avoir ressenti de fortes vibrations et avoir initialement cru à un séisme. L’agence de presse Fars, proche des gardiens de la révolution iranienne, rapporte "trois explosions audibles près de la base de chasse militaire d’Ispahan" et mentionne une activation de la défense aérienne en réaction à un possible drone. Un autre objet volant suspect aurait également déclenché ces défenses à Tabriz, à quelque distance d’une raffinerie.
Le commandant de l’armée d’Ispahan, Siavosh Mihandoust, a attribué le bruit des explosions entendu par les habitants à la défense aérienne. Il a assuré que "aucun dommage n’avait été subi et qu’aucun incident ne s’était produit". Un officiel du Conseil suprême du cyberespace, souvent porte-parole des gardiens de la révolution, a également réfuté que l’attaque comporte des tirs de missile.
En l’état actuel des choses, il semble qu’Israël ait opté pour une réaction assez discrète, laissant ainsi à l’Iran la possibilité de ne pas répliquer. Le gouvernement israélien et l’armée n’ont pas fait de commentaires sur ces frappes vendredi matin.
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