Le lendemain de l’attaque d’Israël en réponse aux actions iraniennes, Téhéran a clairement fait savoir qu’une répétition de ce type d’agression ne serait pas prise à la légère. C’est le message qu’a fait passer le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, dans un récent entretien avec NBC News. Il a averti qu’en cas de nouvelles "actions déterminantes" de la part d’Israël, l’Iran se tenait prêt à réagir de manière "immédiate et maximale".
La première attaque de l’Iran sur Israël s’est déroulée la nuit du 13 au 14 avril, avec l’envoi de près de 300 drones. Israël a riposté dans la même mesure, le vendredi 19 avril, provoquant "de fortes explosions" entendues jusqu’à Ispahan, selon les rapports des médias locaux. Cette ville, située au cœur de l’Iran, abrite de nombreuses installations nucléaires.
Malgré les preuves évoquées par les médias américains NBC et CNN, lesquels stipulent que l’Etat hébreu avait préalablement informé les États-Unis de ses intentions, l’Iran a nié tout lien entre cette offensive et Israël. En rétorquant à l’attaque initiale de l’Iran, Israël a réaffirmé son "droit de défense", avertissant que l’Iran "ne s’en tirerait pas ainsi". Néanmoins, aucune déclaration supplémentaire n’a été faite de leur part depuis vendredi.
L’armée israélienne a révélé que plusieurs nations dont la France, ont aidé à contrer les missiles et les drones iraniens. La France, quant à elle, soutient avoir pris ces mesures en vue d’assurer "l’autodéfense" de ses bases au Proche-Orient.
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