Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a révélé les détails d’une opération prévue depuis longtemps mais reportée à plusieurs reprises. Dans la nuit du 11 au 12 février, les forces spéciales israéliennes ont effectué un raid audacieux dans Rafah, au sud de la bande de Gaza, libérant deux otages du Hamas. Selon Hagari, des conditions spécifiques nécessaires pour mener cette opération n’étaient pas réunies auparavant.
Le raid impliquait l’armée, la police, et les services secrets israéliens, soutenus par une aide aérienne. La 98e division, composée de parachutistes et d’une brigade commando, la Shayetet 13, unité d’élite de la marine israélienne, et la 7e brigade blindée ont été mobilisées pour l’opération. Ils étaient accompagnés d’agents du Shin Bet, le service de renseignement intérieur, et de l’unité spéciale anti-terroriste Yamam de la police.
"C’était une opération de sauvetage complexe, sous le feu des tirs au cœur de Rafah, basée sur des informations extrêmement sensibles et précieuses", a déclaré Hagari. Pour détourner l’attention, plusieurs frappes aériennes ont été lancées contre un bataillon du Hamas, avant que l’opération au sol ne commence à 1h49. Les forces spéciales ont utilisé des explosifs pour entrer dans un bâtiment où les otages étaient détenus par trois terroristes armés.
"Dès l’entrée dans l’appartement, les soldats ont protégé les otages de leur corps pendant des échanges de tirs violents", a déclaré le porte-parole de Tsahal. Un soldat a été légèrement blessé, mais aucun n’est tombé pendant l’opération. L’opération a pris fin en une minute, avec un soutien aérien permettant au commando et aux otages d’être exfiltrés.
L’opération a été supervisée par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Yoav Gallant, le chef d’état-major de Tsahal et le chef du Shin Bet. L’opération a conduit à la mort d’au moins 52 Palestiniens, selon le Hamas.
Donnez votre avis !