L’équipage du cargo Dali continue de vivre une situation absurde et traumatisante. Coincé sur le porte-conteneurs depuis sept semaines après avoir heurté le pont Francis Scott Key à Baltimore, leurs capacités d’adaptation et de résilience sont poussées à leurs limites. En effet, le bateau de presque 300 mètres est toujours immobilisé, captif des fragments du pont détruit.
Bien que les tentatives pour libérer le navire ont commencé, la vie à bord paraît interminable pour les 21 marins pris au piège de cet environnement dégradant. Des obstacles de visa, de permis de séjour et d’enquêtes en cours par le FBI et le National Transportation Safety Board (NTSB) leur ont interdit de quitter le navire. Les conditions à bord sont particulièrement éprouvantes malgré des fournitures de repas et de colis. De plus, une confiscation d’appareils téléphoniques du FBI leur a isolé du monde extérieur durant les premières semaines.
Malgré les appels répétés à l’aide, les marins sont encore confinés à leur misérable réalité. Les syndicats de marins demandent le retour de leurs téléphones mobiles, soulignant l’importance des liens familiaux pour le moral des membres de l’équipage. Les défenseurs des droits des marins soulignent l’isolement croissant des marins, incapables de régler leurs factures à domicile ou de contacter ceux dont ils ont besoin.
Dans cette période difficile, les efforts sont en cours pour maintenir le moral à bord. Des cargaisons de repas indiens ont été livrés et des prêtres hindous ont visité les marins. Cependant, l’incertitude demeure quant au moment où le navire pourra enfin rejoindre le port de Baltimore. Il reste beaucoup à faire pour sortir de cette situation sans précédent qui a non seulement mis en péril la santé mentale des marins, mais aussi exposé d’importantes lacunes dans le traitement des incidents maritimes.
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