Une lueur de lumière a été versée sur l’un des mystères diplomatiques les plus intrigants de la dernière décennie - le soi-disant "Syndrome de La Havane". Selon une enquête conjointe menée par des médias internationaux, ces symptômes troublants pourraient être liés à une unité de renseignement russe qui a ciblé les diplomates américains pendant des années.
Depuis 2016, de nombreux diplomates américains et canadiens ont signalé une variété de symptômes déconcertants, y compris des maux de tête intenses, des vertiges, des nausées et des troubles de la vision, entre autres. Ces symptômes, d’abord relevés parmi les envoyés basés à Cuba, ont ensuite été rapportés par des diplomates en poste dans plusieurs pays du monde dont la Chine, l’Allemagne, l’Australie, la Russie et l’Autriche.
L’origine des symptômes est restée un sujet de spéculations intenses avec diverses suppositions suggérant une cause liée au stress ou à une forme de maladie inconnue, avec une attention croissante sur la possibilité d’une attaque d’origine étrangère.
Toutefois, une nouvelle enquête menée par The Insider, un journal russe indépendant, Der Spiegel, un magazine allemand, et la chaîne de télévision américaine CBS, invite à penser que le syndrome pourrait être le résultat d’une arme sonique conçue par la Russie. Ces recherches indiquent que les symptômes pourraient provenir de l’exposition à des armes à énergie dirigée, maniées par la fameuse Unité 29155 du GRU, le service de renseignement militaire russe.
L’Unité 29155, chargée des opérations à l’étranger, a déjà fait l’objet de multiples accusations par le passé, notamment pour son implication présumée dans la tentative d’empoisonnement de l’ancien espion russe Sergueï Skripal au Royaume-Uni en 2018.
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