Alors que le conflit à Gaza approche un bilan effroyable de près de 35 000 décès, Antony Blinken, le Secrétaire d’État américain, a sollicité le Hamas le 1er Mai pour qu’il accepte une nouvelle proposition de trêve dans cette région anéantie par sept mois de guerre.
Blinken, actuellement en Israël dans le cadre de sa septième mission au Moyen-Orient depuis le début du conflit en octobre dernier, a affirmé son désir d’obtenir une trêve et la libération des otages retenus dans le territoire Palestinien. Il a exhorté le Hamas à accepter cette proposition, la qualifiant de’ très favorable’ face à des manifestants israéliens opposés à la guerre. Il a insisté sur le fait que si le Hamas ne l’acceptait pas, cela démontrerait son manque de considération pour le peuple Palestinien.
Les médiateurs impliqués - États-Unis, Qatar et Égypte - attendent une réponse du Hamas à l’offre la plus récente, qui propose une trêve de 40 jours et un échange d’otages contre des Palestiniens détenus par Israël. Souheil al-Hindi, un des leaders politiques du Hamas, a assuré aux médias que la réponse arrivera "très prochainement" mais insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu permanent et d’un retrait des forces israéliennes de Gaza.
Malgré les demandes de paix, Israël reste réticent face à un cessez-le-feu permanent, affirmant son intention de poursuivre l’offensive jusqu’à une "victoire totale" sur le Hamas. Mairav Zonszein du groupe de réflexion International Crisis Group exprime son pessimisme face à l’acceptation par le Hamas d’un accord sans cessez-le-feu permanent. Pendant ce temps, les efforts de médiation précédents n’ont pas abouti et le conflit continue.
Au cours d’une entrevue avec le Premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahu, Blinken rappelle la position américaine contre une offensive majeure sur Rafah, ville réduite à un mega camp de réfugiés comprenant un million et demi de Palestiniens. Face à la résistance internationale et à la prédiction de pertes civiles lourdes, l’avenir de la proposition de trêve et de la région de Gaza reste incertain.
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