La région de Kharkiv en Ukraine est envahie par une violence croissante, se trouvant en plein milieu de l’offensive russe déclenchée il y a quatre jours. Cela survient un an et demi après l’offensive ukrainienne réussie qui avait repoussé les occupants russes loin de la deuxième plus grande ville du pays. Aujourd’hui, un nouveau front se forme, les combats s’intensifient et la ville frontalière de Vovtchansk est maintenant assiégée par les Russes. La question se pose : la ville de Kharkiv est-elle à nouveau sous la menace russe ?
Les forces russes continuent leur combat à Kharkiv, empiétant considérablement sur le territoire ukrainien. Cette nouvelle phase chaotique de la guerre, une guerre de mouvement, marque la plus grande intensité de combat depuis 2022. Les Russes commencent leur attaque à partir de Lyptsi et Vovtchansk, deux zones clés situées au nord-est de Kharkiv. Depuis lors, la brutalité du combat ne fait qu’augmenter chaque jour.
Alors que le nord de Kharkiv avait retrouvé un calme relatif, les habitants doivent aujourd’hui faire face à l’escalade de la violence. Reconnaissance de groupes armés, attaques aériennes surprises et drones de guerre bombardent la région. À cela s’ajoute une situation humanitaire désastreuse, avec plus de 30 localités touchées par des tirs d’artillerie et plus de 5000 habitants forcés de fuir.
Alors que 30 000 soldats russes sont engagés au sol dans la région de Kharkiv, la riposte ukrainienne semble désordonnée. Le pays essaie d’envoyer des renforts, mais souffre d’un manque alarmant d’armes et de munitions occidentales. Par ailleurs, Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, est arrivé à Kiev dans le but de rassurer les Ukrainiens sur le soutien permanent des États-Unis. En même temps, une visite surprise du ministre des Affaires étrangères ukrainien et de la femme du président Zelensky a eu lieu en Serbie, signalant de possibles pourparlers sur l’aide internationale.
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