Alors que le nombre de victimes à Gaza approche dangereusement les 35 000, Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a demandé au Hamas d’accepter la récente proposition de trêve. Le territoire gazaoui est ravagé par une guerre sans merci depuis sept mois.
En visite en Israël pour sa septième mission diplomatique depuis l’éclosion du conflit le 7 octobre, Blinken a fait part de sa détermination à obtenir des progrès immédiats sur l’établissement d’un cessez-le-feu et la libération des otages en territoire palestinien. "Il y a une proposition solide à considérer maintenant. Le Hamas doit répondre favorablement", a insisté Blinken lors d’un rassemblement à Tel-Aviv.
Le refus du Hamas d’adhérer à cette suggestion serait vu comme un signe de son indifférence envers le sort des Palestiniens, a ajouté Blinken. Il a souligné que si le Hamas se soucie réellement du bien-être des Palestiniens et œuvre à mettre fin à leur souffrance, il devrait accepter cette proposition de trêve.
Les médiateurs internationaux, dont le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, espèrent la réaction du Hamas au sujet d’une proposition récente d’un armistice de 40 jours et un échange de prisonniers. Le Hamas a annoncé jeudi qu’il envisage cette proposition avec un "esprit positif".
Néanmoins, Israël a refusé catégoriquement un cessez-le-feu permanent, insistant sur la continuation de l’offensive jusqu’à la "défaite totale" du Hamas. Un haut responsable israélien a précisé qu’Israël attendrait jusqu’à mercredi soir une réponse du Hamas avant de décider de la suite à donner dans les pourparlers.
Lors d’une réunion à Jérusalem, Antony Blinken a réaffirmé à Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, l’opposition des États-Unis à une attaque terrestre de Rafah, une ville transformée en un gigantesque camp de réfugiés abritant un million et demi de Palestiniens, au sud du territoire palestinien.
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