Durant deux jours, les 32 ministres des Affaires étrangères de l’Otan ont tenu une réunion au siège de l’Alliance atlantique, basée à Bruxelles. Au seuil du 75e anniversaire de l’Otan, le mercredi 3 avril, le groupe a convenu d’assurer progressivement l’apport d’aide directe à l’Ukraine, actuellement assurée par le Groupe de Contact, également connu sous le nom de Groupe de Ramstein, dirigé exclusivement par les États-Unis. Avec la potentialité d’une réduction de soutien des USA sous une éventuelle administration Trump, les membres de l’OTAN envisagent une approche plus collective concernant l’assistance militaire.
Même en célébrant les 75 années d’existence de l’OTAN, la guerre actuelle en Ukraine a mis en lumière le besoin de la nouvelle alliance avec la Russie, selon des propos de Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan. Il déclare que "C’est pourquoi nous avons décidé mercredi de se préparer à prendre la place du Groupe de Ramstein pour soutenir l’Ukraine". Stoltenberg a poursuivi en soulignant le rôle croissant de l’OTAN pour coordonner et soutenir les efforts pour mettre fin au conflit et assurer une victoire pour l’Ukraine.
Le fait que Donald Trump puisse revenir à la Maison Blanche a suscité des soucis parmi les alliés, surtout puisqu’il a précédemment annoncé qu’il pourrait refuser d’apporter de l’aide à ceux qui n’allouent pas 2% de leur richesse nationale à la défense. Un fonds de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour l’Ukraine est sur la table des négociations. Les membres de l’OTAN sont censés discuter cette proposition, qui, selon les diplomates, vise à protéger la stabilité de Kiev contre des changements politiques potentiels à Washington.
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