Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a malgré les pourparlers de trêve en cours, annoncé lors d’une allocution télévisée le mercredi 7 février, l’ordre donné à son armée de préparer une offensive à Rafah. Cette ville est un refuge pour plus de 1,3 million de Palestiniens déplacés.
Une action comme celle-ci exacerberait ce qui est déjà perçu comme un cauchemar humanitaire, avec des conséquences régionales potentiellement désastreuses. Une telle inquiétude a été exprimée par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a de nouveau appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et à la libération de tous les otages.
Les déclarations du Premier ministre israélien surviennent alors que l’Égypte et le Qatar ont annoncé l’amorce d’un nouveau cycle de négociations ce jeudi au Caire. Le but étant de ramener le calme dans la bande de Gaza ainsi qu’un échange de prisonniers palestiniens et d’otages israéliens. Cependant, malgré le soutien d’Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, à ces négociations autour d’une nouvelle trêve, Benyamin Netanyahou a ignoré les conseils de son allié.
En réaction à cette offensive prévue, l’un des hauts responsables du Hamas, Oussama Hamdane, lors d’une conférence de presse à Beyrouth (Liban), a déclaré que "l’insistance (de Benyamin Netanyahou) à poursuivre l’agression confirme totalement que l’objectif de l’agression contre Gaza est le génocide du peuple palestinien".
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