Un geste manifeste d’unité et de détermination a été exprimé par le chancelier allemand Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk en se serrant les mains fasse à la presse. Le soutien à long terme de Kiev a été renouvelé, particulièrement face aux préoccupations croissantes concernant le manque de munitions de l’armée ukrainienne.
Lors de cette rencontre à Berlin, Olaf Scholz a annoncé la mise en place d’une "coalition de capacités" pour l’"artillerie de longue portée". Une nouvelle approche impliquant une augmentation des livraisons d’équipements militaires, ainsi que la production d’armes au sein même de l’Ukraine, en collaboration avec des partenaires.
Les revenus issus des actifs russes gelés serviront à financer l’achat d’équipements militaires. Scholz a également salué la nouvelle aide militaire de l’Europe à l’Ukraine, d’une valeur de 5 milliards d’euros.
Cependant, des tensions ont été observées entre les dirigeants français et allemand lors de cette conférence. Emmanuel Macron continue d’insister sur le fait qu’aucune option ne doit être exclue dans le soutien à l’Ukraine, tandis qu’Olaf Scholz craint une implication militaire excessive et a refusé de livrer des missiles à longue portée Taurus à Kiev.
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