Le lundi 18 mars, avant l’aube, la zone environnante et l’hôpital Al-Shifa à Gaza ont été le théâtre de combats et d’échanges de tirs. Dans un récent communiqué, l’armée israélienne a affirmé mener une opération ciblée dans la zone de l’hôpital, une affirmation appuyée par des témoins sur les lieux qui ont attesté des bombardements et des tirs.
Selon le communiqué militaire, l’opération est fondée sur des renseignements indiquant que l’hôpital est utilisé par des terroristes haut gradés du Hamas. Pendant l’opération, les terroriste ont ouvert le feu depuis l’hôpital déclenchant une riposte de l’armée, avec probablement des victimes parmi eux.
La population civile a reçu l’ordre d’évacuer immédiatement la zone de l’hôpital. Le ministère de la santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas, a indiqué que des dizaines de milliers de personnes se trouvaient dans l’hôpital. Un des bâtiments a pris feu suite à une frappe aérienne, entraînant de nombreuses victimes.
Dans un autre communiqué, l’armée israélienne insiste sur l’importance d’agir prudemment afin d’éviter de blesser les patients, les civils et le personnel médical. L’annonce précise que des personnes parlant arabe ont été amenées sur place pour faciliter les échanges avec les patients, qui ne sont pas obligés d’évacuer.
Le mouvement palestinien actif dans la bande de Gaza réfute les allégations d’Israël, affirmant que les hôpitaux sont des établissements de santé civils et ne contreviennent pas aux normes du droit international humanitaire. Cependant, l’armée israélienne, qui avait déjà pénétré dans cet hôpital en novembre, affirme avoir trouvé des munitions et des équipements militaires appartenant au Hamas à l’intérieur du bâtiment.
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