Mercredi dernier, le 24 avril, des frappes israéliennes ont ciblé près de 40 positions du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces actions offensives, menées par les forces armées israéliennes, font écho aux attaques presque quotidiennes du Hezbollah contre Israël depuis l’amorce des hostilités avec le Hamas. "La moitié des commandants du Hezbollah au Sud du Liban ont été neutralisés", a annoncé Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense.
Selon les sources militaires israéliennes, le Hezbollah aurait établi des dizaines d’infrastructures terroristes dans le sud du Liban, dans le but de mener des attaques contre l’État hébreu. Entre le début des affrontements, le 8 octobre, et maintenant, plus de 90 000 personnes ont fui cette partie du Liban. Environ 80 000 Israéliens ont également dû quitter leurs habitations dans les villes à la frontière.
La confrontation entre Israël et le Hezbollah a causé la mort de 380 personnes du côté libanais depuis le début de la guerre israélo-palestinienne. Dans le Nord d’Israël, on dénombre onze soldats tués et huit civils victimes des attaques. La situation en cours suscite encore une inquiétude considérable et escalade les tensions dans la région.
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