Le temps semble filer sans fin pour les familles des otages retenus par le Hamas et le Jihad islamique à Gaza depuis le 7 octobre. Après six mois de conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, la probabilité d’une nouvelle négociation se fait chaque jour de plus en plus mince.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé une offensive sans précédent contre l’État d’Israël, attaquant principalement les civils. La conséquence de cette attaque est terrifiante : plus de 1 160 morts et 250 personnes capturées par le Hamas. Une trêve a permis fin novembre la libération de 33 mineurs, 49 femmes et 30 hommes.
Depuis lors, la situation est difficile à éclaircir. Trois otages ont été tués accidentellement par l’armée israélienne lors d’une opération en décembre à Gaza et deux otages israéliens et argentins ont été libérés lors d’une opération de Tsahal en février. Selon les autorités israéliennes, 129 personnes sont toujours officiellement considérées comme disparues à Gaza, 34 d’entre elles auraient été tuées.
Malgré les efforts persistants de plusieurs pays médiateurs à Doha et au Caire pour obtenir cette trêve entre les deux camps, les discussions patinent, et la responsabilité de cet échec est mutuellement attribuée. De nombreuses familles d’otages en Israël continuent de mettre la pression sur le gouvernement de Benjamin Netanyahu pour qu’il accepte une nouvelle trêve pour faciliter la libération des captifs à Gaza.
Depuis novembre, la situation des otages demeure essentiellement inchangée et parmi les otages, trois français sont toujours captifs à Gaza. Le plus jeune, Orión Hernández-Radoux, un franco-mexicain de 32 ans, était présent lors du festival de musique Tribe of Nova lorsque les combattants du Hamas ont attaqué le 7 octobre. Les deux autres otages français restants sont Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, tous deux résidents du kibboutz de Nir Oz lors de leur enlèvement.
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