Attendu au tournant, Emmanuel Macron s’est finalement exprimé depuis Washington. Toutefois, ce n’était ni pour discuter de sa lettre aux Français, ni pour évoquer la formation d’un futur gouvernement. Le président français a saisi l’occasion pour réitérer les engagements de la France envers l’Ukraine devant les partenaires de l’Otan.
Macron a mis en lumière l’importance de l’assistance française, comprenant une aide militaire et économique substantielle. Il a souligné que ce soutien est crucial pour permettre à l’Ukraine de tenir tête face à la Russie. Le président a affirmé que la France continuerait cet appui aussi longtemps que nécessaire, insistant sur les décisions prises aux États-Unis pour renforcer cet engagement sur le long terme et promouvoir l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a adressé des critiques au Premier ministre hongrois, Viktor Orban, à propos de ses visites en Russie et en Chine. Il a affirmé qu’Orban n’avait « aucun mandat » de l’Union européenne et n’engageait que la Hongrie dans ses démarches. « C’est son choix, il l’a fait souverainement, mais en entreprenant ces visites, il ne nous a en rien engagés parce qu’il ne nous a rien communiqué au préalable et n’a reçu aucun mandat », a-t-il ajouté.
Interrogé sur les récents lapsus de son homologue américain, Emmanuel Macron a fait preuve de bienveillance. « On fait tous des lapsus », a-t-il répondu avec une touche de compréhension.
Enfin, sollicité par des journalistes de Le Monde et de LCI pour commenter la crise politique actuelle en France, Emmanuel Macron a poliment mais fermement refusé. Il a affirmé que, depuis l’étranger, il se refusait à aborder les questions de politique intérieure. Ainsi, la question a été réglée sans détour.
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