Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, va recouvrer sa liberté après une décision clé du Danemark. Le pays scandinave a en effet refusé d’extrader l’écologiste américano-canadien vers le Japon, qui l’accusait de divers méfaits survenus en 2010 dans le cadre de sa lutte contre la chasse à la baleine. M. Watson, arrêté le 21 juillet 2024 au Groenland, était en détention provisoire depuis près de cinq mois.
Le Danemark a motivé sa décision par plusieurs facteurs, notamment la durée de détention déjà subie par Paul Watson et le fait que les événements en question datent de plus de quatorze ans. Ce rejet a été salué par de nombreuses voix, dont celles de ses avocats et de l’organisation Sea Shepherd, qui a exprimé son soulagement via les réseaux sociaux.
Avec une notice rouge émise par Interpol à la demande du Japon, Paul Watson risquait d’être extradé pour des accusations liées à des dégâts et blessures survenus sur un navire japonais en 2010. Cette procédure, qualifiée de "politique" par ses défenseurs, a été dénoncée pour sa sévérité et son enjeu supposé de longue date par rapport à la protection des droits de l’homme au Japon.
Au-delà de sa libération, Paul Watson ne cache pas son intention de poursuivre son combat pour la préservation des océans et la protection des espèces. Cet épisode, en dépit de ses contraintes, a renforcé le soutien à sa cause, comme en témoignent les nombreux appels pour sa libération et les signatures recueillies pour sa demande de nationalité française.
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