En réponse à la récente démission du premier ministre haïtien Ariel Henry et à l’escalade de violence dans la capitale du pays, Port-au-Prince, les Nations unies prévoient de mettre en place un « pont aérien » avec la République dominicaine voisine. Leur objectif ? Assurer une distribution fluide de l’aide humanitaire vers ce pays en proie à la crise.
L’ONU en Haïti a déclaré que cette action permettrait également « les mouvements de son personnel » dans une situation de plus en plus tendue. Certains membres du personnel seront déplacés temporairement « à l’extérieur », tandis que l’arrivée de personnel d’urgence supplémentaire est prévue en Haïti.
Avec une vague de violence sans précédent de gangs armés à Port-au-Prince, le Kenya a suspendu son envoi de policiers à Haïti dans le cadre d’une mission internationale soutenue par l’ONU. Le niveau de violence a également poussé l’Union européenne à évacuer son personnel en Haïti, tout en annonçant une aide humanitaire de 20 millions d’euros pour faire face à cette crise.
Comme illustration de la tension internationale face à la situation, dans un entretien télévisé, le pape François a exhorté à la négociation en Ukraine, un autre pays actuellement en proie à la violence.
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