Le dimanche 24 mars, quatre hommes originaires du Tadjikistan, âgés de 19 à 32 ans, se sont présentés à la justice, défigurés, blessés ou à peine conscients. Suspects du terrible attentat survenu près de Moscou, qui a coûté la vie à 137 personnes, leur comparution a suscité de vives réactions. Un des accusés portait un bandage à la tête suite à une blessure à l’oreille lors de son arrestation, tandis qu’un autre a assisté à l’audience en chaise roulante, les yeux fermés tout au long.
Face aux spéculations de torture infligée aux suspects, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a évité toute prise de position. Le Chef d’Etat russe, quant à lui, a dépeint les terroristes présumés comme étant des "islamistes radicaux". "Ce qui compte vraiment, c’est de savoir qui sont les responsables derrière cela", a-t-il ajouté.
Le lundi suivant, l’affaire prend un nouveau tournant avec la présentation devant la justice de trois autres individus, tous membres de la même famille. Ces derniers sont accusés d’avoir fourni au groupe terroriste présumé le véhicule utilisé pour arriver sur les lieux de l’attaque et pour leur fuite ultérieure, d’après Anne Ponsinet, journaliste pour France Télévisions Moscou.
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