Avec l’ouverture des bureaux de vote pour l’élection présidentielle russe, les tensions croissantes à la frontière orientale captent toute l’attention. La région de Koursk voit des affrontements se tiennent entre les forces russes et des combattants ukrainiens, identifiés comme des dissidents russes. Ces attaques figurent parmi plusieurs autress sur le territoire russe, seulement quelques jours avant les élections.
Les régions de Koursk et Belgorod ont été spécifiquement ciblées par une offensive de drones ukrainiens à l’approche du vote présidentiel. Selon le ministère de la Défense russe, ces attaques ont compris une quinzaine de drones lancée sur la Russie, avec une préférence particulière pour les frontières actives du conflit ukrainien.
Belgorod, une ville en première ligne avec le conflit, a été durement touchée. Deux personnes ont été tuées et de nombreux citoyens ont été évacués en janvier. Attaquant plus profondément dans le territoire russe, un drone a touché la raffinerie de pétrole de Riazan, essentielle à l’économie russe. Jean Radvanyi, géographe spécialiste de la Russie, note que l’impact de ces attaques pourrait entraîner une hausse des prix des produits distillés. La victoire stratégique pour Kiev est indéniable.
Pour Jean de Gliniasty, ancien diplomate et auteur, ces attaques sont une tentative claire de Kiev d’influencer l’élection russe. Cependant, l’effet escompté pourrait ne pas se réaliser. Alors que les attaques pourraient convaincre les citoyens russes de l’existence d’une véritable guerre - contrairement à la terminologie du Kremlin - elles pourraient aussi renforcer le soutien à l’administration actuelle. Malgré la mobilisation ukrainienne, l’issue des élections reste claire : Poutine risque une réélection assurée, et les attaques pourraient jouer en sa faveur.
En dépit de l’hostilité de Kiev et d’informations de plus en plus inquiétantes dans les régions frontalières, l’Union européenne et l’Alliance atlantique n’ont pas encore remis en cause le scrutin. Les résultats seront probablement rejetés par la communauté internationale, mais cela est peu susceptible de changer la situation à l’intérieur de la Russie, où l’opinion publique reste largement contrôlée par la propagande du Kremlin.
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