Un haut dirigeant du crime organisé appelle à une guerre civile
Jimmy Chérizier, un chef de gang très influent en Haïti, a lancé un appel aux armes, annonçant une "guerre civile" si le Premier ministre Ariel Henry ne quitte pas le pouvoir. La menace a été prononcée devant des journalistes le mardi 5 mars, provoquant une vague d’alarme à travers le pays et au-delà. Le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé une réunion d’urgence à l’aide à la suite de ces déclarations.
Le pays en proie à une violence croissante
La criminalité en Haïti a atteint de nouveaux sommets récemment, avec des gangs qui contrôlent la majorité de la capitale, Port-au-Prince, attaquant des sites stratégiques du pays le plus pauvre des Caraïbes. Le Premier ministre Ariel Henry, au pouvoir suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, n’a pu atterrir à l’aéroport en raison de la situation dangereuse.
L’ONU intervient tandis que la crise humanitaire s’aggrave
En réponse à la violence, l’ONU a appelé à une action urgente, notamment pour le financement d’une mission multinationale visant à stabiliser la situation chaotique. Cependant, le cri d’aide aux 5,5 millions d’Haïtiens nécessitant une aide humanitaire est largement inaudible. L’organisation n’a reçu que 2,5% de son appel aux dons de 674 millions de dollars pour 2024.
Des plans pour une intervention étrangère en attente
Après des mois d’incertitude, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin approuvé en octobre l’envoi d’une mission multinationale dirigée par le Kenya en Haïti. Cependant, le déploiement de cette mission a été retardé en raison de complications judiciaires au Kenya. Sans une intervention internationale, la menace d’une guerre civile peut se transformer en une réalité cauchemardesque pour le peuple haïtien.
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