Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, avait laissé entendre vendredi qu’il avait autorisé de nouvelles discussions en vue d’une trêve à Gaza. Ces négociations reprennent ce dimanche 31 mars au Caire, au lendemain de frappes israéliennes en Syrie qui ont fait plusieurs dizaines de morts. Un bombardement a également blessé quatre observateurs de l’ONU samedi au Liban, près de la frontière avec Israël. À Gaza, le drame a continué, cinq Palestiniens périrent lors d’une distribution de nourriture.
Selon les informations d’Al-Qahera News, média pro-gouvernemental égyptien, les pourparlers pour une trêve entre Israël et le Hamas recommencent ce dimanche dans la capitale égyptienne. Cette même source a souligné les « efforts conjoints du Qatar et de l’Egypte », médiateurs dans cette guerre, pour préserver les acquis des cycles de négociations antérieurs.
Les ministres des Affaires étrangères français, égyptien et jordanien réunis au Caire ont appelé samedi à un « cessez-le-feu immédiat et durable » à Gaza et à la libération de tous les otages israéliens détenus par le Hamas. Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a déclaré que son gouvernement présenterait dans les prochaines semaines une proposition de résolution au Conseil de sécurité de l’ONU qui mettrait en avant une solution « politique » au conflit israélo-palestinien.
Les frappes israéliennes récentes en Syrie ont tué 52 soldats et combattants syriens et du Hezbollah libanais. De plus, quatre observateurs de l’ONU ont été blessés samedi par un obus au Liban, augmentant les tensions le long de la frontière israélo-libanaise. Samedi, dans le chaos d’une distribution de nourriture à Gaza, cinq Palestiniens ont trouvé la mort, manifestant l’urgence de la crise humanitaire qui sévit dans la bande de Gaza.
Plusieurs sessions de négociations ont eu lieu ces derniers mois grâce à des médiateurs internationaux - Égypte, Qatar, États-Unis -, mais sans résultat. Depuis le début de la guerre, une seule trêve d’une semaine a été instaurée fin novembre. Elle avait permis la libération d’une centaine d’otages enlevés lors de l’attaque du 7 octobre en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
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