Jeudi dernier, un puissant séisme de magnitude 7 a frappé la côte pacifique des États-Unis, près des côtes du nord de la Californie. L’Institut américain de géophysique (USGS) a enregistré ce tremblement de terre survenu à une profondeur de 10 kilomètres, à proximité de la petite ville d’Eureka.
Suite au séisme, l’U.S. National Tsunami Center a immédiatement émis une alerte au tsunami, avertissant d’un potentiel danger pour une vaste région s’étendant de l’Oregon jusqu’au nord de Santa Cruz. Les autorités ont alerté le public sur les risques d’inondations côtières et de forts courants, susceptibles de persister plusieurs heures après la secousse.
Néanmoins, l’alerte au tsunami a été levée peu après 21 heures jeudi soir, avec l’annonce rassurante qu’aucune menace ne persistait. Heureusement, aucune région n’a été touchée par une vague géante.
La Californie, située à la jonction de plusieurs plaques tectoniques, est régulièrement le théâtre de tremblements de terre. Ce récent séisme rappelle les risques permanents auxquels est soumise cette région du monde. Parmi les précédents notables, la catastrophe de Northridge en 1994 avait fait des dizaines de morts et causé des milliards de dollars de dégâts. Plus anciennement, le séisme de San Francisco en 1906, qui avait également provoqué un tsunami, avait causé la mort de plus de 3,000 personnes.
Les résidents du nord de la Californie ont reçu des alertes sur leurs smartphones les incitant à se réfugier en hauteur. Des habitants d’Eureka, au plus près de l’épicentre, ont décrit une secousse intense. Marc Buller, un avocat local, a comparé la sensation à une pierre jetée dans l’eau, provoquant une série d’ondulations persistantes. Ce témoignage illustre bien la férocité avec laquelle la terre a tremblé ce jour-là.
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