Le lundi 1er avril, un raid attribué à Israël par l’Iran a frappé pour la première fois un bâtiment diplomatique iranien en Syrie, plus précisément le consulat iranien et la résidence de l’ambassadeur iranien dans un quartier résidentiel de Damas.
Le bilan rapporté par les médias d’État iraniens indique que 13 personnes ont été tuées dans l’attaque, dont deux commandants clés de la Force Al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution iraniens.
L’agression a conduit à une hausse significative des tensions régionales. En réponse à l’attaque, Téhéran a promis des représailles. Mais à quoi peut-on s’attendre ? Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie, apporte son éclairage.
Il prévient que la confrontation engendre des risques importants. Il semble que l’Israël cherche à tester jusqu’à quel point il peut pousser leurs limites avec l’Iran, ou qu’il cherche à amplifier les tensions avec l’Iran. Il souligne que l’Iran semble tout de même craindre un véritable conflit ouvert avec Israël.
En ce qui concerne la réaction iranienne, il semble probable que l’Iran opterait pour une réponse symbolique, limitée et prudente, afin d’éviter une escalade majeure du conflit.
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