Alors que les conflits à Gaza affectent les universités américaines et françaises, Israël entame une nouvelle étape de négociations pour un éventuel cessez-le-feu. Ces négociations surviennent suite à la pression croissante pour cesser les combats. Une équipe égyptienne a donc été chargée de faire avancer les discussions qui stagnaient depuis plusieurs semaines.
Le 27 Avril, le Hamas indiquait étudier une contre-proposition de trêve de la part d’Israël. Cette proposition tente de répondre à la position présentée devant des médiateurs égyptiens et qatariens le 13 avril, tel que précisé par la branche politique du Hamas à Gaza. Ce plan aurait pour ambition d’instaurer un cessez-le-feu à Gaza, avec des demandes très explicites pour l’accord. Il exige en effet le retrait complet de l’armée israélienne de Gaza, le retour des réfugiés à leur domicile et une augmentation de l’aide humanitaire.
Les exigences du Hamas ne coïncident pas avec celle d’Israël, opposé à un cessez-le-feu permanent. Israël propose plutôt une trêve temporaire, suivie d’une opération terrestre à Rafah. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà annoncé ce projet auparavant.
La question des otages est cruciale dans ces discussions. 20 otages considérés comme des "cas humanitaires" entrent désormais dans le schéma des négociations. Les médiateurs égyptiens cherchent à établir un "cadre général pour un cessez-le-feu" à Gaza en discussion avec Israël. Rappelons que les pourparlers précédents entre Israël et le Hamas stagnaient depuis plusieurs semaines, d’où l’importance de ces nouvelles discussions.
La question de l’échange d’otages va également être abordée ce week-end à Ryad, en Arabie saoudite, lors de discussions entre diplomates arabes et européens. Le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, sera présent pour ces entretiens.
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