Selon des médias américains, le Secret Service a pris des mesures accrues pour protéger Donald Trump en raison d’une menace iranienne visant à l’assassiner. Ce renforcement aurait été mis en place il y a plusieurs semaines déjà, à la suite de renseignements reçus d’une "source humaine".
Les autorités iraniennes nient fermement ces accusations. CNN et d’autres sources rapportent que les États-Unis ont été informés d’un complot ourdi par Téhéran, forçant ainsi le Secret Service à réévaluer ses protocoles de sécurité. En réponse, le Conseil de sécurité nationale américain a déclaré qu’il surveillait les menaces de l’Iran contre l’administration Trump depuis des années. Ces tensions sont en partie attribuées à la mort de Qassem Soleimani, chef militaire iranien, tué par un drone américain en janvier 2020.
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a confirmé dans une interview à CNN leur intention d’utiliser des voies légales pour juger les responsables de l’assassinat de Soleimani, rejetant toute forme de violence. "Nous n’utilisons que des procédures juridiques et judiciaires au niveau national et international pour traduire en justice les auteurs de cet assassinat," a-t-il affirmé.
Par ailleurs, la République islamique a publié un communiqué, via Nasser Kanani, rejetant toute implication dans la récente tentative d’assassinat de Trump. Simultanément, une enquête indépendante a été lancée par le président Joe Biden pour comprendre comment un tireur a pu s’approcher dangereusement de l’ex-président, remettant en question l’efficacité des dispositifs de sécurité en place.
Malgré les efforts d’investigation, aucun lien ne semble émerger entre le tireur et d’éventuels complices ou conspirateurs, qu’ils soient étrangers ou domestiques, selon la porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Adrienne Watson. Elle a également mentionné que les questions concernant les "mesures additionnelles mises en place ces dernières semaines" devaient être adressées au Secret Service et au Département de la Sécurité intérieure des États-Unis. Anthony Guglielmi, porte-parole du Secret Service, a ajouté que ses services recevaient continuellement des informations sur des menaces potentielles et ajustaient leurs ressources en conséquence.
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