Mercredi 1er mai, la capitale géorgienne, Tbilissi, a été le théâtre de scènes de violence. Les manifestants mobilisés par milliers se sont retrouvés face à la riposte des forces de l’ordre. La cause de leur rassemblement ? Un projet de loi controversé sur "l’influence étrangère". La situation a dégénéré, obligeant les manifestants à ériger des barricades devant le Parlement, après avoir été la cible de tirs de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc par la police.
Des policiers antiémeute masqués sont intervenus mardi soir sans avertissement, utilisant du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, frappant et arrêtant des dizaines de personnes. Plusieurs journalistes ont été attaqués, dont un photographe de l’AFP qui a été frappé avec une matraque en caoutchouc, alors qu’il était clairement identifié comme un professionnel des médias.
Le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, est à l’origine de ce projet de loi sur "l’influence étrangère", jugé contraire aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l’Union européenne (UE). Des manifestations antigouvernementales massives déchirent le pays depuis le 9 avril, date à laquelle ce projet a été reintroduit.
Ténébreusement déterminés, les manifestants se mobilisent contre ce projet de loi liberticide, bloquant la circulation sur l’avenue Roustaveli, principale artère de Tbilissi, ainsi que sur plusieurs autres axes importants de la ville. Ils sont déterminés à ne pas laisser passer cette loi.
Des manifestations ont également eu lieu à Batoumi et Koutaïssi. La contestation du projet de loi n’est pas terminée, et l’évolution de la situation reste à surveiller. Cette lutte pour la liberté et contre l’influence étrangère marque un tournant crucial dans l’histoire politique de la Géorgie.
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