Un homme d’une trentaine d’années a été condamné à 23 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Loiret pour le meurtre de son beau-fils de 5 ans à Olivet en janvier 2021. Bien qu’une peine de 25 ans ait été requise, la sentence de l’accusé a été réduite et accompagnée d’une période de sûreté des deux tiers.
Le procureur général, Éléna Chevallier, a insisté sur le fait que l’accusé avait infligé des violences à l’enfant pendant plusieurs semaines avant l’épisode final. "Ce n’est pas le scénario malheureusement commun de parents qui perdent leurs nerfs. Nous avons ici un beau-père qui a asséné des coups pendant plusieurs semaines," a noté Madame Chevallier lors de son réquisitoire.
Le 16 janvier 2021, l’accusé ayant trouvé l’enfant inanimé, a cherché de l’aide chez ses voisins, ce qui a entraîné le transport de l’enfant à l’hôpital. Cinq jours plus tard, le petit Dayen décède des suites de ses blessures.
Au premier jour du procès, la mère du petit Dayen, qui était au travail lors de l’épisode fatidique, a déclaré que son fils avait "peur" de son compagnon. Elle a été par la suite dégagée de toute responsabilité par la justice malgré une première mise en examen pour non-dénonciation de crime, abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit et violences sur mineur. Bouleversée lors de son témoignage, cette dernière n’a pu retenir ses larmes affirmant n’avoir rien imaginé et n’avoir pas vu son fils souffrir.
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