Le mardi 20 février, un fait divers effroyable s’est produit en plein centre de Montpellier. Un homme de 72 ans a tué son ex-femme de 66 ans avant de se suicider sur le parvis du tribunal. Ce drame, qualifié de féminicide, a eu lieu en public sous les yeux de nombreux témoins.
Le couple en question était divorcé depuis sept ans et avait rendez-vous ce jour-là afin de liquider leurs intérêts patrimoniaux suite à leur divorce en 2016. Selon Fabrice Bélargent, le procureur de la République de Montpellier, l’homme a tiré à deux reprises mortellement blessant son ex-épouse à la tête avant de retourner l’arme contre lui.
Le personnel du tribunal, ainsi que les personnes présentes aux environs, ont été témoins de la scène. Un état de choc s’est emparé des personnes présentes qui ont été confinées avant d’être évacuées. L’accès au tribunal a été immédiatement bloqué. Une cellule médico-psychologique a été mise en place pour accompagner le personnel. Des draps blancs ont été mis en place pour masquer la scène du crime.
À l’heure actuelle, l’identité de l’auteur du féminicide n’a pas été dévoilée. Il n’était pas connu des services de police, ni de justice. Le couple n’était pas non plus convoqué pour une affaire de violence intrafamiliale. Une enquête a été lancée par le service interdépartemental de police judiciaire de l’Hérault.
Le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, s’est dit "horrifié" par ce féminicide, adressant ses pensées à la victime et à ses proches. De son côté, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, ainsi que Flora Labourier, conseillère municipale d’opposition et avocate au barreau de Montpellier, ont condamné cet "acte atroce".
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