Pendant plus de treize ans, le groupe AZF a maintenu son anonymat caché. Cependant, un revirement surprenant a eu lieu le 13 septembre 2017 lorsqu’un témoin clé a émergé. L’ancien partenaire de Perrine R. s’est rendu à la gendarmerie de Fameck en Moselle pour informer sur cette dernière. Perrine R. avait auparavant fait part de son appartenance à cet obscur groupuscule qui menaçait le réseau ferré français en 2004.
Michel D., ex-dirigeant de Clairefontaine, et Perrine R. sont les seuls membres avérés de ce groupe qui, au début des années 2000, a tenté d’extorquer l’État français. Le duo sera jugé à partir de mardi devant le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs et fabrication et possession illégale d’explosifs.
Au cours de l’instruction, Michel D. a avoué que la raison de ces menaces était purement financière après la liquidation judiciaire de sa société le 8 octobre 2003. Il avait préparé une bombe "pour rendre crédible la menace", mais a fini par en fabriquer une deuxième "en urgence". L’objectif de Perrine R. était de l’aider à "poster des lettres" et à "passer des appels" aux forces de l’ordre.
L’affaire a été une série sans fin d’explicitations et de rebondissements jusqu’à ce que l’ex-partenaire de Perrine R. révèle la lumière sur la situation en 2017. Aujourd’hui, vingt ans plus tard, les accusés sont impatients de pouvoir enfin raconter leur histoire devant le tribunal.
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