Juan Branco, avocat et militant politique franco-espagnol, fait face à de graves accusations de violences sexuelles et de viols. Connu pour ses prises de position controversées notamment lors du mouvement des gilets jaunes, Branco est accusé par plusieurs femmes d’agressions commises entre 2017 et 2019. Il a été mis en examen à trois reprises suite à ces accusations.
Les accusations portées contre Juan Branco sont accablantes. Le journal Libération a recueilli les témoignages de quatre femmes, dont trois ont saisi la justice. Leurs récits décrivent des situations où, après avoir initialement interagi avec Branco via les réseaux sociaux, elles ont été victimes d’agressions sexuelles lors de rencontres en personne.
La première plaignante, relatant une rencontre en 2018, décrit une escalade de comportements inappropriés et insistants de la part de Branco. Elle affirme avoir tenté de repousser ses avances, avant d’être violée, tout en exprimant sa peur des conséquences physiques et émotionnelles de cette agression.
Une autre femme décrit une soirée qui a viré à l’horreur, où elle a été prise par surprise alors qu’elle se trouvait seule avec lui dans un appartement. Elle raconte comment elle a été attaquée sans crier gare, entraînant un choc et une terreur profonds. Le lendemain, elle a pu s’échapper, en état de détresse totale.
En plus des faits allégués, l’affaire Juan Branco se distingue par une campagne de calomnies et d’intimidations menée par l’avocat sur les réseaux sociaux. Les victimes rapportent avoir été publiquement humiliées par la diffusion de photographies et de détails intimes de leurs déclarations, dans une tentative apparente de démentir leurs témoignages et de discréditer leur parole.
Ces agissements ont conduit à des signalements répétés, bien que les plateformes concernées n’aient pas réagi de manière adéquate aux infractions rapportées, selon les victimes.
Le volet judiciaire de l’affaire est toujours en cours, avec le réquisitoire définitif du parquet de Paris encore attendu. Pendant ce temps, Juan Branco continue de nier les accusations et cherche à discréditer les plaignantes publiquement, marquant l’affaire d’une empreinte particulière dans la lutte contre les violences sexuelles.
Si l’issue de l’enquête reste à déterminer, ces révélations soulignent la complexité des combats personnels et publics face aux violences sexuelles et à leur reconnaissance judiciaire.
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